Culture et patrimoine
Édifices religieux ou profanes, architectures civiles, militaires et industrielles, ruralité et témoignages du passé ouvrier… Le patrimoine de la Communauté d’Agglomération interpelle autant par sa richesse que par sa diversité.
Portes de France – Thionville multiplie les projets et les initiatives pour réattribuer à celui qui forge l’identité de notre territoire, la place qu’il mérite. Une invitation au cœur de notre histoire, pour mieux comprendre et apprécier notre présent.
Un patrimoine à valoriser
La mise en valeur du patrimoine constitue l’une des actions prioritaires de l’Agglo. Pour répondre à cet objectif, elle a décidé en 2007 de répertorier tous les éléments patrimoniaux de son territoire. Un minutieux travail d’inventaire a été effectué en collaboration avec la Direction scientifique du Service Régional de l’Inventaire. Au terme de cette exploration, deux ouvrages ont été publié.
Comment explorer le passé des 13 communes de la Communauté d’Agglomération sans avoir à se déplacer ? C’est le voyage encyclopédique et virtuel auquel vous convie Portes de France – Thionville par le biais de sa parution : «Patrimoine des Portes de France et du Pays thionvillois» (2012). Elle fait suite à une parution datant de 2009 : « Aux Portes de France » (2009).Si le premier ouvrage privilégie une approche historique du territoire, avec à l’appui, de nombreuses photos et des textes éclairant le destin de chacune des localités, le plus récent parcourt l’Agglomération en essaimant de façon thématique toutes les richesses de son patrimoine : religieux et profane, architectures civiles, militaires et industrielles, ruralité et témoignages du passé ouvrier. Les deux livres sont disponibles en librairie.
Une compétence spécifique : le patrimoine cultuel
Dans le cadre de sa compétence en matière de lieux de culte, la Communauté d’Agglomération Portes de France – Thionville assure le suivi du patrimoine cultuel dans les domaines de la sécurité des personnes, la préservation du bâti et la mise en accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.
Les principales opérations financées
En 2015 en partenariat avec les conseils paroissiaux :
– la mise en conformité électrique de l’église de Havange,
– les travaux de relevage de l’orgue de l’église de Manom.
En 2016 :
– Eglise Sainte Anne de Thionville : Travaux de ravalement comprenant les réparations des bétons de façade : 59 000,00 €
– Eglise de Koeking à Thionville : Remplacement de la chaudière : 17 000,00 €,
– Eglise St Pierre de Tressange : Mise en place d’un dispositif anti-pigeons sur entrée principale de l’église : 2 500,00 €,
– Eglise St Nicolas de Yutz : Travaux de sécurité sur la suspension des cloches : 5 500,00 €.
Saint-Maximin
Par ailleurs, l’Agglo a entrepris une campagne de travaux de réfection à l’église Saint-Maximin de Thionville débutée en 2010. Après le chœur, le transept, deux premiers tableaux et la nef, c’est au tour de deux autres tableaux d’être restaurés : « la Résurrection du Christ » et « la Vierge entourée d’une assemblée de saints ». Classées au titre des monuments historiques, ces deux œuvres font partie d’un ensemble de quatre grandes représentations accotées à la tribune ou installées dans le transept et entourées par un cadre de pierre. Celles-ci sont localisées côté tribune, les deux autres toiles ont fait l’objet d’une restauration lors des travaux du transept en 2013. Le chantier a été confié à l’atelier de restauration de tableaux Jeannette, située à Boersch, dans le Bas-Rhin. Le montant estimatif du marché est de 110 000 euros HT.
En savoir plus sur l’Eglise Saint-Maximin
En 2017 :
De même, à partir d’un diagnostic du patrimoine recensant les travaux prioritaires à effectuer, la Communauté d’Agglomération a établi un programme d’action pour l’année 2017 d’un montant de 132 000 euros HT. Il comprend le ravalement des façades de l’église Notre-Dame de la Visitation d’Oeutrange (92 000 euros) et la mise en accessibilité pour personnes à mobilité réduite de l’église Saint-Luc de Rochonvillers.
Un budget de 140 000 € a été consacré à cette compétence.
Enfin, l’Agenda d’Accessibilité Programmée (Ad’AP), prévoit une programmation de travaux sur 3 ans, afin de répondre aux règles d’accessibilité au sein des édifices cultuels.